La Chine de la Dynastie des Tang était le plus puissant pays du monde. Ayant inscrit sa gloire comme page la plus brillante dans l’histoire de son peuple, elle continue à exercer une grande influence sur les générations postérieures jusqu’à nos jours. Partout dans le monde, on voit des « Rues des Tang »où se réunissent les peuples d’origine chinoise et, quand les Chinois d’outre-mer retournent dans leur pays natal, ils préfèrent dire : rentrez au Tang Shan (litté: rentrez au pays des Tang).

L’École Ésotérique de la Dynastie des Tang est une école importante du Bouddhisme Marayana. Elle prit son origine en Inde et fut introduite en Chine dans la « Période Florissante de Kai Yuan » (A.D.713—741) de la Dynastie des Tang par trois Mahasattvas : Subhakarasimha, Vajrabodhi et Amoghavajra. Depuis lors, de nombreux moines, qui étaient non seulement compétents mais aussi patriotes et compassionnelles, ont surgi dans l’histoire de cette école. Ils ont exercé une grande influence dans les domaines politique et économique, et fait des contributions importantes à l’enrichissement de la culture chinoise. Le moine Yi Xing fut scientiste célèbre du monde entier avec ses succès remarquables dans les mathématiques, l’astronomie, la géographie et le calendrier. Le Maître Amoghavajra, en tant que traducteur renommé dans l’histoire bouddhique, a beaucoup contribué à l’échange culturel sino-indien. Il fut aussi Maître de Nation qui a joué un rôle important dans la répression des révoltes et contribué à la postérité et la stabilité du pays. Le moine japonais Kukai, après avoir reçu la filiation du Dharma de l’école du VII^e patriarche Hui Guo lorsqu’il faisait son étude en Chine, retourna au Japon, répandit la culture chinoise et devint le premier patriarche du l’école de Zen. Il est considéré aujourd’hui comme le fondateur de la culture japonaise.

La propagation de cette école a presque cessé vers la fin de la Dynastie des Tang. C’est justement au début du siècle dernier que ses enseignements ont pu être réintroduits du Japon en Chine. Le 50^e patriarche, Maha Acarya Feng Da’An a reçu et développé les enseignements de Dharma hérités des patriarches précédents. Ses oeuvres qui ont une grande influence tant en Chine qu’à l’étranger pourront nous aider à comprendre l’École Ésotérique de la Dynastie des Tang. Son unique Dharma successeur--- Mara Acarya Yang Foxing a aussi publié des articles illuminants.

Nous mettrons successivement sur ce site des enseignements oraux, écrits et les biographies des patriarches de l’École de la Dynastie des Tang. Différents des articles spéculatifs, ce sont des trésors de Dharma suprême qui visent à offrir aux pratiquants bouddhistes le moyen de l’autoréalisation!

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